Benoît Arnould, baryton-basse

Benoit Arnould étudie le chant auprès de Christiane Stutzmann au conservatoire de Nancy, où il obtient en 2007 une médaille d’or et un premier prix de perfectionnement en chant lyrique. La même année, il est nommé « Révélation Lyrique Classique » de l’Adami. Il débute sa carrière en Suisse, sous la direction de Michael Radulescu, et fait ses premières incursions dans l'opéra avec Hervé Niquet et le Concert Spirituel dans Médée de Charpentier et Proserpine de Lully. Son répertoire de musique sacrée et d'oratorio s'étend du Christ et des airs des Passions de J.-S. Bach, au Lucifer de La Resurrezione de Haendel, en passant par les Messes et le Requiem de Mozart...

Il a eu l'occasion de travailler sous la direction de Giovanni Antonini, Marc Minkowski, Philippe Herreweghe, Ton Koopman, Christophe Rousset, Leonardo Garcia Alarcòn, Raphaël Pichon, Hervé Niquet, Vaclav Luks, Daniel Reuss et Peter Neumann, et de se produire dans les plus grandes salles ou festivals: Pleyel, Barbican Center London, KKL Luzern, Auditorium de Madrid et Milan, Festival de St Denis, Beaune, Saintes, La Chaise-Dieu, Rheingau Musik Festival, Library of Congress de Washington. Sa discographie compte de nombreux enregistrements: Dardanus de Rameau (Anténor) avec l'ensemble Pygmalion, Amadis de Lully (Florestan) avec les Talens Lyriques, Theatrum Musicum de Capricornus avec la Chapelle Rhénane, « Affetti Amorosi » consacré à G. Frescobaldi avec Le Banquet Céleste.

Sur la scène lyrique, on le retrouve dans le répertoire baroque français avec Arcas dans Médée de Charpentier sous la direction d’Emmanuelle Haïm (mise en scène Pierre Audi) au Théâtre des Champs-Élysées et à l'Opéra de Lille ; Jupiter dans Platée de Rameau avec Jean-Claude Malgoire, puis dans une production de l'Opéra de Stuttgart (mise en scène Calixto Bieto) ; Les Indes Galantes (Don Alvar) à l'Opéra de Bordeaux (mise en scène de Laura Scozzi – DVD) ; Tancrède (rôle-titre) dans l'opéra éponyme de Campra à l’Opéra d’Avignon et celui de Versailles (CD) ainsi que dans le répertoire anglais avec King Arthur de Purcell sous la direction de Ton Koopman ; Enea dans Dido and Enea à l’Opéra de Rouen et Versailles avec Vincent Dumestre mis en scène par Julien Lubek et Cécile Roussat ainsi qu’à l’Opéra de Wallonie sous la direction de Guy Van Waas ou encore dans le répertoire mozartien qu’il débute avec Guglielmo en version concert sous la direction de Marc Minkowski. Suivront Papageno à l'Opéra de Vichy (mise en scène de Pet Halmen/reprise Eric Vigié) puis Masetto la saison dernière.

Il entretient une étroite collaboration avec Philippe Herreweghe qui l’invite à chanter le  Requiem de Fauré en tournée et l'orchestre des Champs-Élysées au Concertgebouw d'Amsterdam et au Théâtre des Champs-Élysées puis en tournée en Amérique du Nord avec Les Larmes de San Pietro de Lassus. En 2017, il donne une importante tournée de la Johannes Passion dans laquelle il est Jesus avec The Orchestra of the Eighteen Century puis en 2018, la Matthaus Passion avec Kammer Orchester Basel sous la direction de Winfried Toll.