Théo Imart, contre-ténor
Le contre-ténor français Théo Imart commence le chant à l’âge de neuf ans en intégrant la Maîtrise des Bouches-du-Rhône dirigée par Samuel Coquard, avec qui il réalise de nombreux concerts, productions lyriques et enregistrements. Il entame un cursus à l’École normale de musique de Paris en 2015 pour se perfectionner dans la classe de chant de Mireille Alcantara, et obtient son diplôme avec distinction. Il reçoit un prix spécial de l’Opéra national des Pays-Bas lors de la finale du Concours du Belvédère.
Sélectionné pour la neuvième édition du Jardin des Voix de William Christie et Paul Agnew – juste après s’être illustré dans son premier rôle d’envergure au Festival d’opéra de Baugé en Idamante (Idomeneo) –, il est choisi pour incarner Ramiro (La Finta giardiniera) en tournée européenne avec Les Arts Florissants sous la direction de William Christie. Il embrasse depuis lors aussi bien les rôles de Chérubin (Les Noces de Figaro) que d’Oreste (La Belle Hélène) au Festival Musique en Ré, Amore, Anfinomo et Giunone (Le Retour d’Ulysse dans sa patrie) au Théâtre de Bâle, ou le rôle-titre de La Vieille Maison de Landowski pour Angers Nantes Opéra.
Au concert, il est soliste du Stabat Mater de Pergolèse et du motet Nulla in mundo pax sincera de Vivaldi avec Les Arts Florissants et l’Orchestre de l’Opéra royal du château de Versailles, repris en 2022, 2023 et 2024. Il collabore régulièrement avec la phalange versaillaise sur différents programmes comme celui des Trois Contre-Ténors, et participe l’an passé à une tournée en Asie, pour des airs de Vivaldi et de Händel, qui le mène entre autres au Centre d’arts orientaux de Shanghai, au Concert Hall de Shenzhen et à l’Opéra de Guangzhou. En 2023, il est à deux reprises l’invité du Théâtre de Saint-Gall, pour la première mondiale de Lili Elbe de Tobias Picker, puis pour The Fairy Queen de Purcell sous la direction de Corinna Niemeyer.